Des scientifiques de l'Université de Tel-Aviv ont réussi pour la première fois à identifier les marqueurs génétiques à l'origine de la sclérose en plaques, avant que celle-ci ne se déclare. Cette maladie auto-immune, qui attaque le système nerveux, est surtout développée dans les pays d'Europe du Nord et touche en majorité les femmes. La maladie se déclare à l'âge adulte, souvent par une crise violente. En Israël, 4 000 personnes souffrent de la sclérose en plaques. Le pays était déjà à la pointe de la recherche contre cette maladie. Les traitements comme le Copaxone et les Interférons-bêta avaient étaient découverts et développés par Israël.
Avec le concours des soldats de Tsahal
Les recherches, menées par l'équipe du professeur Anat Achiron du Centre médical de Shéba et de la faculté de médecine de l'Université de Tel-Aviv, ont été réalisées à partir de très nombreux échantillons de sang fournis par des soldats de Tsahal en parfaite santé. "Nous les avons suivis de l'âge de 19 ans à l'âge de 28 ans. Neuf sujets ont développé cette maladie. Nous avons donc pu comparer leur ADN avec l'ADN de patients atteints de la sclérose en plaques et à divers stades de la maladie. C'est comme cela que nous avons pu trouver les marqueurs génétiques sur les échantillons fournis avant que la maladie ne se déclare", explique Anat Achiron. Dès lors, la maladie pourrait être dépistée et diagnostiquée et peut être même, dans un avenir plus ou moins, proche soignée plusieurs années avant qu'elle ne se déclare. La sclérose en plaques n'est pas à proprement parlé "héréditaire" mais apparaît parfois plusieurs fois dans une même famille.
Source: article de Judy Siegel-Itzkovitch @ JPost
lundi 15 mars 2010
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