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"Aujourd'hui, les méthodes d'identification ne permettent pas de distinguer entre des prélèvements de sang, de salive ou des surfaces en contact avec de l'ADN artificiel", écrivent ces scientifiques dans un article publié le mois dernier par la revue spécialisée "Forensic Science International: Genetics".
"Pour fabriquer de grandes quantités d'ADN artificiel, il suffit d'envoyer une tasse de café sale ou un mégot de cigarette à un laboratoire, et pour une somme relativement modique, l'échantillon d'ADN collecté peut être identifié, puis reproduit et réexpédié dans une éprouvette", explique à l'AFP Elon Ganor, PDG et co-fondateur de Nucleix, une start-up israélienne spécialisée dans l'analyse d'ADN. Il suffit alors d'implanter ces échantillons d'ADN, ainsi produits selon la technique dite de "l'amplification globale du génome", sur le lieu de n'importe quel crime.
Lire l'intégralité de l'article » (Source: Les Echos)
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