Une rhubarbe qui pousse dans le désert a trouvé le moyen de récupérer le maximum d’eau pour se développer : ses feuilles imitent les reliefs montagneux, créant de minuscules rivières. La structure de la feuille (ou rosette) de cette rhubarbe du désert imite les reliefs montagneux de son milieu naturel.
Alors que dans les zones arides la plupart des plantes optent pour de petites feuilles, afin de réduire les pertes d’eau par l’évaporation, la rhubarbe qui pousse dans le désert en Israël et en Jordanie développe de grandes feuilles à même le sol. Cette plante (Rheum palaestinum) possède un système d’auto-irrigation, expliquent des chercheurs de l’Université d’Haïfa (Israël).
Dans le désert du Néguev il ne tombe que 75 mm d’eau par an en moyenne, précisent Gadi Katzir et ses collègues. Cependant les feuilles de la rhubarbe (une à quatre rosettes par plante) sont formées de reliefs atypiques semblables à un décor miniature de chaînes de montagnes. Rigides et recouvertes d’une pellicule cireuse, expliquent les chercheurs, ces rosettes qui mesurent jusqu’à un mètre de diamètre canalisent l’eau vers le sol, jusqu’aux racines, comme les vallées montagneuses charriant l’eau vers les plaines.
Lire l'article complet » (Sources: Israel Valley et NouvelObs.com)
Anti Boycott Israel : rhubarbe du Négev
Photo: La rhubarbe du désert, Université de Haïfa
The desert rhubarb practically waters itself
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